Le care change de mains la morale aussi / La guerre des navigateurs / Riyad troque les maquettes pour les mégawatts / Carte des polluants dans l’eau en France
Bonjour à toutes et tous,
Dans cette newsletter, vous trouverez les articles suivants :
Le care change de mains la morale aussi
La guerre des navigateurs
Riyad troque les maquettes pour les mégawatts
Carte des polluants dans l’eau en France
Bonne lecture.
Stéphane
Discussion audio sur la base de cet article réalisée avec NotebookLM
On a longtemps rêvé d’un domestique mécanique. Voilà Neo qui s’avance. Un humanoïde ménager annoncé pour 2026 avec un abonnement autour de cinq cents euros par mois et ce n’est pas un teaser marketing. 1X Technologies ouvre déjà les précommandes avec un modèle tarifaire à 499 dollars mensuels et un lancement planifié pour l’instant aux USA. Les fonctionnalités ressemblent à un couteau suisse du quotidien : lessive, rangement, veille de sécurité avec app dédiée, autonome, … avec un garde-fou : téléassistance par un opérateur humain quand la tâche déborde ses capacités. La promesse est simple : vous parlez, il exécute. Vous partez, il continue à exécuter.
Le marché ne va pas pivoter. Il va bondir. Les rapports sectoriels annoncent une décade de bascule pour les humanoïdes, tirés par la logistique et l’automobile puis par l’habitat quand les coûts décrochent. En parallèle, les robots personnels sortent de la vitrine. Samsung prépare Ballie pour la maison. D’autres prototypes entrent en chaîne pilote. La vague ne s’écrasera pas demain. N’oublions surtout pas que la Chine est très en avance sur ce sujet (plusieurs articles écrits à ce sujet dans les précédents Métamorphoses). Cela arrive maintenant parce que la démographie met la pression. Le monde grisonne. Les plus de soixante-cinq ans doublent d’ici le milieu du siècle. Les systèmes de soin se tendent. Les aidants s’épuisent. La robotique d’assistance vient boucher les trous et parfois elle fait mieux qu’un placebo. Les études sur Paro (le petit phoque thérapeutique) montrent des baisses d’agitation chez des personnes atteintes de démence et un moindre recours à certains médicaments. Ce n’est pas la panacée certes mais c’est une preuve d’effet.
Citons trois promesses concrètes pour Neo et ses cousins. Soulager l’invisible. Les corvées se dégonflent et la charge mentale respire. Réparer le care là où l’humain se raréfie. Un robot n’arbitre pas et ne juge pas la fragilité. Accélérer la prévention à domicile grâce à des capteurs qui repèrent l’exception plutôt que de surveiller tout.
Pour autant plusieurs questions s’imposent.
Qui répond quand il se trompe ? L’Europe avance sa pièce sur l’échiquier. Entre AI Act et révision des règles de responsabilité, le principe se dessine. Des régimes de responsabilité adaptés aux systèmes à haut risque et une modernisation de la responsabilité produit pour l’IA. L’opérateur reste au centre. Le fabricant n’est pas hors champ et le client ne doit pas devenir l’assureur de son robot.
Leur statut demain ? Nous avons déjà transformé nos téléphones en prothèses cognitives. Avec Neo, nous abordons la zone affective. Comment nommer ce lien quand la présence devient habitude ? Animal de compagnie avec batteries, colocataire sans souvenirs d’enfance, ou tout autre chose si l’intimité se négocie. Les marchés ne se gênent pas. La sexualité technologique progresse en parallèle des humanoïdes. Il faudra un langage juridique qui sait dire oui et non sans trembler. Dignité des personnes et dignité des machines si un jour une forme de sens apparaît. Où placer la frontière quand l’algorithme apprend plus vite que notre morale ne s’actualise ? Les clés : droits et devoirs lisibles, transparence sur la téléopération, contrôle local par défaut, audit indépendant des données captées, ... sinon la confiance cassera net. La technologie n’est qu’un miroir. À nous d’y déposer notre visage, pas notre jugement.
Discussion audio sur la base de cet article réalisée avec NotebookLM
La semaine dernière a secoué le commerce en ligne. Quatre annonces, chacune assez massive pour occuper un mois entier ont atterri presque en même temps. Sensation d’assaut coordonné sur nos habitudes d’e-commerce. Si vous vendez quoi que ce soit sur internet, vous êtes concernés !
OpenAI et Microsoft ont eu la même idée au même moment. Un navigateur qui pense, compare, commande. ChatGPT Atlas s’installe près de chaque page comme un ami trop présent mais réellement utile. Pendant que vous préparez un café, il boucle un panier, réserve un vol, relit un document, ... D’abord sur macOS mais les autres suivront. De l’autre côté, Edge muscle son Copilot avec des Actions qui remplissent des formulaires, tracent des réservations et tissent des liens entre vos quarante-sept onglets ouverts. L’air de famille est frappant. Deux barres latérales propres, deux assistants empressés et une promesse implicite : oui, votre carte bancaire peut désormais cliquer toute seule.
Question qui fâche. Quand une IA compare, lit les avis et appuie sur acheter sans passer par votre page produit, que reste-t-il de vos obsessions de conversion ? L’agent n’a aucun état d’âme, il n’en a cure de vos textes millimétrés, de vos boutons passés à la moulinette d’A B tests ou encore de vos micro-animations de votre CSS. Il tranche tout simplement.
Amazon lance “Help me decide”. Nom innocent mais un effet moins naïf. Vous hésitez entre tentes, sacs de couchage et réchaud aperçu mardi. La page d’accueil vous accueille avec la tente quatre places parfaitement adaptée à votre virée. On n’est plus dans le mot clé. On se rapproche du conseil d’un ami qui vous connaît jusqu’à vos caprices logistiques.
Sous le capot, cocktail de modèles de langage : Bedrock, OpenSearch, SageMaker. Une cuisine de la recommandation qui s’ajoute à Rufus, aux guides IA et à la recherche par caméra. Côté vendeur, double visage. Joie quand votre produit trouve son public comme par magie. Frustration quand il disparaît dans la masse parce que l’algorithme ne saisit pas ce qui distingue vos savons à froid des dix mille autres. Le contrôle vous échappe comme toujours avec Amazon.
Monter une boutique demandait du métier. C’était hier. Lovable promet l’empire en quelques phrases. Vous décrivez votre vitrine idéale et l’outil génère un site complet avec produits et flux de paiement inclus, puis vous rattachez le tout à Shopify. Sensation d’avoir un développeur infatigable qui ne soupire jamais devant vos briefs flous. La pratique rappelle à l’ordre pour l’instant. Au bout de quelques échanges, certains testeurs voient l’assistant se perdre, supprimer des éléments appréciés, confondre des demandes simples, ... Brillant mais instable à date et Shopify prépare très probablement son propre bâtisseur IA. Surtout, posons la vraie question. La création instantanée résout-elle le problème réel ? La plupart des boutiques ne meurent pas à la mise en ligne. Elles s’étiolent faute d’acquisition, d’approvisionnement et bien sûr de marge. Une boutique en cinq minutes n’attire personne si personne ne sait qu’elle existe.
PayPal annonce une intégration directe comme portefeuille de ChatGPT à partir de 2026. Oui, 2026. Derrière les grands mots Agentic Commerce Protocol, il y a en réalité une idée simple : rendre les catalogues visibles par les agents et fluidifier l’achat sans quitter la conversation. Confirmation de commande, adresse et paiement se règlent au fil du dialogue. Les marchands PayPal voient leur offre apparaître automatiquement du côté ChatGPT. Intégration sans douleur pour eux, nouvelle couche d’intermédiation pour vous marchands. Bonne nouvelle, exposition immédiate. Mauvaise nouvelle, un acteur de plus entre vous et votre client. Qui possède alors la donnée d’achat. Qui gère la relation en cas de litige. Autant de sujets parfaits pour alimenter des débats sans saveur sur LinkedIn pendant des semaines.
Ajoutons le nerf de la guerre. Quand un site devient tributaire des IA, la caisse se met entre vous et votre client. Péages à l’entrée, péages à la sortie et parfois même au milieu. On vous vendra la visibilité comme on vend une place sur un rayon à hauteur des yeux. Placement prioritaire contre commission, accès premium au flux d’intention contre abonnement, appels d’API facturés comme des unités de trafic. Résultat prévisible, les marges se ratatinent. La petite marque qui vend ses chemises en lin paie déjà son prestataire de paiement, son hébergeur, sa logistique et demain elle versera en plus une dîme à l’agent qui a orienté l’achat. Le coût d’acquisition ne disparaît pas, il change de peau. On parlera coût d’intermédiation par agent, opaque par nature car l’agent ne montrera ni la liste des options écartées ni la logique exacte de son choix. Et gare aux renversements de météo. Un changement de règle et votre trafic s’évapore du jour au lendemain comme à l’époque des mises à jour de moteurs de recherche. Pour tenir, il faudra soigner des données produits impeccables, négocier des conditions avec les opérateurs d’agents, et bâtir des relations directes avec vos acheteurs pour ne pas dépendre uniquement d’un loueur de clients. Bref, celui qui confie sa croissance aux IA loue son point de vente à l’heure. Le loyer grimpe toujours.
Nous passons d’un commerce fait d’actions volontaires à un commerce diffus qui se déroule autour de nous. Navigateur qui achète, Amazon qui anticipe, boutique qui se génère, portefeuille qui se branche. Même motif. On gomme les frottements. Et pourtant, tout ne doit pas glisser. La friction a parfois une vertu. Chercher fait partie du plaisir. Construire sa boutique apprend le métier. Voir une page produit compte encore. L’efficacité n’épuise pas le sens. Si le shopping n’était qu’un calcul, nous porterions tous la même combinaison grise et avalerions des poudres nutritives. Pour celles et ceux qui vendent en ligne, le manuel change, le jeu reste. Produits désirables, promesse claire, clients ravis. Ajoutons une exigence nouvelle. Parler aux agents autant qu’aux humains. Structurer la donnée produit comme si l’on s’adressait à un esprit très intelligent mais littéral. Écrire des réponses plutôt que des slogans. Et renouer des liens directs avec ses clients, hors des plateformes et des intermédiaires.
Discussion audio sur la base de cet article réalisée avec NotebookLM
Riyad a changé de décor sans prévenir. On venait pour admirer des maquettes géantes de projets pharaoniques et on repart avec des feuilles de route logicielles. Au Forum des investisseurs internationaux (FII), fin octobre 2025, l’Arabie saoudite a fait pivoter le projecteur. Les giga chantiers qui occupaient l’estrade depuis 2017 reculent alors que l’IA entre en scène et s’installe au centre du récit. Le calendrier parle de lui-même. La neuvième édition du FII s’est tenue du 27 au 30 octobre 2025 et le mot d’ordre s’est entendu sans micro. Construire moins d’icônes pour bâtir plus de calcul !
le 29 octobre 2025. FAYEZ NURELDINE / AFP
Le symbole a un nom simple et connu de tous : Humain. L’entreprise créée en mai2025 sous la houlette du PIF (Fonds public d'investissement d'Arabie Saoudite) s’annonce être une colonne vertébrale d’infrastructures et de produits d’IA. Elle promet des centres de données nouvelle génération, des capacités cloud, des modèles avancés et une ambition qui ne se cache pas. Un système d’exploitation vocal a été dévoilé (Humain One) avec des déploiements pilotes au sein de l’État et d’entités du PIF. La direction évoque une cotation en Arabie saoudite et au Nasdaq dans trois ou quatre ans. Le royaume veut héberger les modèles, les propulser, les exporter et non plus juste les consommer. Il faut prendre la mesure de ce basculement. L’objectif n’est pas une énième application conversationnelle. C’est une course à la latence, à la densité énergétique et à la souveraineté du calcul. Humain a détaillé un plan de centres de données d’environ six gigawatts à l’horizon 2030. Une échelle qui repositionne le désert en batterie de silicium et d’électrons au service d’une économie de services et de modèles. Dans l’écosystème, Groq occupe un siège de choix. Un engagement financier d’un milliard et demi de dollars scelle la livraison de ses processeurs d’inférence vers le royaume. L’argent efface la politique. Le discours est technique mais l’arrière-plan est géopolitique. Dans ce nouveau triangle, les flux d’électricité, de puces et de modèles deviennent des routes commerciales aussi sensibles que les couloirs maritimes.
Pourquoi maintenant ? Parce que la macroéconomie impose sa grammaire. Le royaume a vu son déficit se creuser avec l’érosion des revenus pétroliers. Les autorités ont recalibré les dépenses et annoncé des déficits plus élevés sur 2025 et 2026. Le FMI, plus nuancé, relève la croissance prévue pour 2025 tout en rappelant la nécessité d’arbitrages rigoureux. Dans ce contexte, déplacer l’effort de capital vers l’IA, le numérique et les infrastructures qui serviront Expo 2030 et la Coupe du monde 2034 devient une stratégie de soutenabilité. Il est tentant de réduire cette bascule à une simple histoire de budget. Ce serait trop court. L’IA réécrit la hiérarchie des facteurs. L’énergie bon marché fait levier. La localisation entre Europe, Afrique et Asie ouvre un rayon d’action de trois milliards d’usagers potentiels. La capacité à signer vite avec les grands fournisseurs de semi-conducteurs et d’inférence crée une vitesse de croisière. Le FII a affiché une recomposition de la chaîne de valeur où le PIF passe de mécène à architecte. Le message sous-jacent tient en une phrase. Le royaume se rêve fournisseur mondial d’infrastructures d’IA et pas seulement client premium.
Cette stratégie ne se joue pas que dans les salles serveurs. Elle se joue dans les aéroports, les guichets et les visas. Un pays qui vise la vitesse logicielle doit attirer des femmes et des hommes rares. L’Arabie Saoudite a déjà ouvert le jeu. La résidence premium gagne en popularité avec des milliers de permis délivrés l’an dernier pour capter investisseurs, entrepreneurs, experts, ... Un dispositif de permis de travail fondé sur les compétences classe désormais les expatriés en trois catégories pour mieux aligner talents et besoins. On parle aussi de voies plus souples sans sponsor pour des profils qualifiés. Le droit du séjour devient un instrument de politique industrielle. Sur le terrain RH, la vraie question reste simple. Comment faire venir, fidéliser, puis transmettre. L’exemple du développeur principal IA illustre bien l’équation. Cette personne ne se déplace pas pour un salaire seul. Elle vient pour une promesse. Un cluster qui tourne. Des partenaires mondiaux. Des écoles qui suivent. Des procédures d’immigration lisibles pour la famille. Une ville où l’on peut vivre sans mesurer chaque déplacement à l’aune d’un véhicule avec chauffeur. La compétition se joue autant contre Dubaï, Singapour ou Austin que contre les lenteurs administratives. Un rapport de mars rappelait d’ailleurs les défis de lisibilité des régimes de résidence et de l’attractivité urbaine vis à vis des pairs régionaux. Là encore, l’IA révèle tout le reste. Une politique de talent n’est réussie que si elle promet d’enchanter le quotidien.
Parlons des angles morts. La consommation énergétique de l’IA n’est pas une note de bas de page. Elle impose d’avancer avec un pacte explicite entre datacenters et mix énergétique. Sans cette alliance, la promesse d’un calcul abondant risque de se payer en émissions et en tensions réseau. Le pari saoudien peut s’appuyer sur des coûts d’énergie bas et des investissements massifs dans le réseau. Il gagnera surtout avec une transparence sur l’origine des électrons, un plan d’efficacité du refroidissement et un recyclage des chaleurs fatales vers des usages urbains. Une ville intelligente commence par une salle machine sobre. Pour autant, il ne faut pas caricaturer cette mutation en abandon des autres axes. Le royaume n’enlève pas des pièces. Il recompose l’échiquier. La logistique, l’extraction minière responsable, le tourisme religieux, l’hydrocarbure mieux géré et les renouvelables restent dans la partie. L’IA doit les irriguer un à un. Chaîne d’approvisionnement prédictive dans les ports. Planification énergétique sans surcapacité. Tourisme assisté par des agents multilingues qui fluidifient Umrah et Hajj dans le respect des rituels. Maintenance prédictive sur les sites industriels. La convergence vaut plus que la substitution.
Il y a enfin la dimension narrative. Le pays raconte une histoire de bascule raisonnable. Le PIF garde la main mais l’économie privée est invitée à prendre plus de place. Les flux d’investissements étrangers ont progressé en 2024. Les chiffres ne font pas l’avenir mais donnent un tempo. Ils indiquent qu’un capital mondial, encore prudent, se laisse convaincre par une trajectoire. Et qu’il attend des preuves de continuité. Dans ce concert, FII joue le rôle de caisse de résonance et de place de marché de confiance. Une fois par an, on vérifie la cohérence du scénario et la qualité des engagements tenus.
Reste la gouvernance. On peut construire six gigawatts de calcul. La confiance ne se calcule pas. Elle se gagne par l’auditabilité des modèles, la clarté de l’usage des données, la responsabilité des effets, ... Le partenariat entre acteurs saoudiens de l’IA et FII sur une IA dite responsable montre une intention qu’il faudra incarner au quotidien. On ne réussit pas une renaissance numérique sans une éthique opérationnelle qui se laisse mesurer. La règle est simple. Moins de promesses lyriques. Plus d’indicateurs publics et vérifiables.
Alors, que disent ces quatre jours à Riyad. Que l’Arabie saoudite n’a pas seulement réorienté des budgets. Elle a reconfiguré un cap. Un État actionnaire qui se pense désormais comme fournisseur d’infrastructures de calcul. Un écosystème qui choisit des alliances technologiques concrètes. Une politique RH qui se mue en stratégie d’immigration de compétences. Une vision 2030 qui troque un peu d’iconographie urbaine contre une métrique neuve à savoir la capacité utile de calcul au service de l’économie réelle. La scène mondiale a besoin d’un troisième pôle d’infrastructure d’IA. Le royaume se propose quand l’Europe se déchire sur son futur. À lui de prouver, trimestre après trimestre, que ce n’est pas juste un slogan.
Au lecteur qui se demande si ce pari est raisonnable, je réponds sans détour. Oui, si l’on accepte de tenir trois lignes. Associer énergie et calcul dans un pacte d’exigence. Ouvrir grand les portes aux talents tout en préparant la jeunesse locale à des métiers augmentés. Mesurer et corriger en continu les effets de bord. L’IA n’est pas une fin en soi. C’est une force structurante souvent indocile qui exige une main ferme et une vision claire. Écrire le futur, ici, ne consiste plus à planter des théories. Il faut poser des serveurs, des cursus, des règles. Il faut surtout faire entrer l’éthique dans les spécifications. L’IA n’est qu’un miroir de nos intentions. À nous d’oser y regarder l’intérêt général.
Excellente initiative en open data de visualisation de la présence de polluants (pesticides, nitrates, PFAS, CVM et perchlorates.) dans les eaux françaises.
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Bonnes métamorphoses et à la semaine prochaine.
Stéphane