#81 Il vaut mieux s'occuper du changement avant qu'il s'occupe de vous !

Les dangers de la concentration des IA génératives / Faire éclore des champions de l’IA européens / Le lien entre les datacenters, l’eau et l’énergie

Métamorphoses
9 min ⋅ 18/02/2025

Bonjour à toutes et tous,

Au menu cette semaine :

  • Les dangers de la concentration des IA génératives

  • Faire éclore des champions de l’IA européens

  • Le lien entre les datacenters, l’eau et l’énergie

Bonne lecture.


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Les dangers de la concentration des IA génératives

À l’aube d’une nouvelle ère technologique, notre avenir se dessine au point de convergence entre des innovations radicales et une centralisation croissante des pouvoirs. L’IA, à la fois reflet de nos désirs collectifs et moteur de transformations sociétales sans précédents, s’impose toujours plus comme un catalyseur qui va bouleverser l’équilibre des forces en place. L’offre récente d’Elon Musk pour acquérir OpenAI montre non seulement la tension entre ambitions personnelles et responsabilité sociétale, mais surtout la fragilité d’un domaine technologique en voie de se structurer autour de quelques acteurs dominants. Derrière la promesse d’une technologie libératrice se cache le spectre d’un accroissement des asymétries de pouvoir dans un contexte où la propriété de l’infrastructure et la maîtrise des algorithmes font figure de leviers clés pour influer sur l’avenir commun.

Dans ce panorama, la préservation de la diversité culturelle occupe une place fondamentale. Au sein d’écosystèmes hyperconnectés, les algorithmes jouent un rôle important d’influence dans la mise en avant des contenus. Cela favorise une homogénéisation progressive de la création artistique et littéraire et par conséquence de la culture. La dépendance des IA génératives aux données d’entraînement et à des méthodes statistiques susceptibles de renforcer certains préjugés risquent de restreindre progressivement l’éventail des perspectives offertes au public. Les grandes entreprises technologiques se retrouvent dans une position de quasi-monopole cognitif car elles concentrent déjà l’accès à des volumes massifs de données et aux infrastructures de calcul les plus avancées. Cette hégémonie menace de formater l’imaginaire collectif au détriment des voix et expressions marginales qui participent pourtant à la vitalité culturelle. L’essor des IA peut ainsi se traduire par une réduction de la pluralité esthétique et idéologique ce qui affecte de surcroît la transmission de patrimoines culturels complexes.

Sur le plan politique, l’IA se manifeste comme un instrument à la fois puissant et subtil dans l’orientation de l’opinion publique. Grâce aux capacités de micro-ciblage permises par l’analyse de données massives, les gouvernements, partis politiques et groupes d’intérêt ont la possibilité de diffuser des messages calibrés pour différents segments de la population aujourd’hui et dans le futur totalement individualisé. Cette personnalisation extrême, bien qu’efficace pour capter l’attention, s’accompagne d’un risque accru de fragmentation. Chaque groupe peut évoluer au sein d’une « bulle informationnelle » spécifique encore plus fermée que celles des médias sociaux, où la réalité est redéfinie par des algorithmes cherchant avant tout l’engagement. À long terme, ce phénomène alimentera toujours plus la polarisation du débat public et conduira à des manipulations à peine perceptibles, où la légitimité démocratique se voit fragilisée par la difficulté à distinguer le contenu véridique de la désinformation élaborée. Les nouvelles venant des Etats-Unis que cela soit du gouvernement ou des GAMAM sont plus qu’inquiétantes à ce sujet.

Sur le plan économique, l’émergence de l’IA s’inscrit dans une logique de concentration du capital et des compétences ce qui érige d’importantes barrières à l’entrée totalement inaccessible pour les petites et moyennes entreprises. Les infrastructures matérielles, la puissance de calcul et le savoir-faire nécessaires à la mise au point de systèmes intelligents nécessitent souvent des investissements considérables. Par conséquent, les acteurs déjà bien établis et capables de mobiliser de vastes ressources financières se positionnent en chefs de file quasi incontestés. Dans ce contexte, la crainte d’un « capitalisme de surveillance » dans lequel la donnée devient la monnaie d’échange privilégiée prend de l’ampleur. Les utilisateurs se retrouvent exposés à un suivi continu de leurs comportements et préférences avec pour conséquence des pratiques mercantiles potentiellement opaques. Cela limitera de fait l’innovation indépendante susceptible d’émerger hors des grands conglomérats.

Surgit alors la question essentielle de l’éthique et de la gouvernance, qui doit réguler le développement de l’IA afin de la mettre au service de l’intérêt général plutôt que de logiques exclusivement lucratives. Les systèmes d’apprentissage automatique consolident sans ajout d’éthique des stéréotypes ou des discriminations déjà présents dans les ensembles de données. Sauf à entériner les nombreuses injustices du passé comme le sexisme ou le racisme, il est absolument nécessaire de concevoir des mécanismes de détection et de correction de ces biais. Dans ce domaine, la recherche doctorale occupe une place centrale en examinant les protocoles de transparence et les principes de responsabilité algorithmique. Les cadres juridiques, éthiques et de normalisation technique, tels que les labels et certifications, doivent être pensés de manière à ce que la technologie demeure au service de la collectivité. À cet égard, des instances indépendantes pourraient superviser les processus de décision automatisée, afin de garantir une forme de redevabilité à l’égard des utilisateurs et, plus largement, de la société civile.

À l’international, la confrontation entre la Chine et les États-Unis est emblématique de l’enjeu géopolitique que représente l’IA. Les approches chinoises s’appuient sur une synergie directe entre l’État et les entreprises qui favorise un déploiement rapide de l’IA dans l’ensemble des secteurs stratégiques, de la sécurité à la finance. De leur côté, les démocraties occidentales privilégient une régulation plus fragmentée, centrée sur les libertés individuelles et le respect de la vie privée (on verra si cela perdure aux Etats-Unis). Cette divergence de modèles illustre la difficulté à instaurer des normes partagées à même de garantir que la course à la performance technologique ne se solde pas par une érosion irréversible des droits fondamentaux. Dans cette optique, chaque bloc tente d’imposer ses standards.

Considérer l’IA comme un simple outil relève d’une vision incomplète. Il s’agit d’une technologie dont l’influence s’étend à la culture, à la politique et à l’économie. Elle impose un renouvellement de la réflexion sur notre manière de concevoir et d’organiser la société. Si l’IA se dessine comme un vecteur de transformation majeur, son impact doit être encadré par une vigilance de tous les instants. Les chercheurs, ingénieurs, décideurs politiques et acteurs de la société civile ont la responsabilité commune d’élaborer et de promouvoir des garde-fous éthiques et réglementaires. À travers l’instauration de règles de transparence, l’amélioration continue des systèmes de détection des biais et la mise en place d’instances de contrôle impartiales, il est possible de canaliser le potentiel de l’IA pour qu’elle serve l’intérêt collectif. L’IA, loin d’être un simple artefact technique, apparaît alors comme un miroir des valeurs qui animent nos sociétés, et nous invite à réfléchir à la forme de progrès que nous souhaitons léguer aux générations à venir. Dans cet objectif, la pluralité des IA est indispensable !

En complément, vous trouverez ce graphique permettant de positionner chaque pays selon le pourcentage de personnes enthousiaste et mal à l’aide vis à vis de l’IA.

Comme vous pouvez le voir, les économies anglophones avancées sont les moins enthousiastes mais surtout les plus mal à l’aise y compris aux Etats-Unis contrairement à ce que nous entendons partout. Les citoyens de ces pays savent parfaitement qu’ils seront seuls face à l’IA sans protection gouvernementale tant financière que réglementaire. Cette information est peu diffusée car seuls les leaders politiques ou entrepreneuriaux prennent la parole …


Faire éclore les champions de l’IA européens

Les modèles américain et chinois dominent largement le marché de l’IA. Ils dictent un rythme effréné d’innovation et développe par ces outils une influence grandissante dans le monde. L’Europe ne peut pas rester à l’écart. Elle a une carte à jouer et doit se singulariser. Elle doit développer une approche fondée sur la recherche de l’excellence scientifique associée à la protection des libertés individuelles et à la préservation de la diversité culturelle. Cette volonté d’intégration passe obligatoirement par l’harmonisation des politiques publiques et la consolidation d’un tissu d’infrastructures permettant de soutenir des projets ambitieux en recherche et développement tout en veillant à inclure des mécanismes de régulation garantissant la responsabilité des acteurs de l’IA.

Il est essentiel d’aborder la question de la mutualisation des ressources sous un angle multidisciplinaire car l’IA dépasse largement le cadre de la simple performance algorithmique pour influencer les systèmes politiques et économiques ainsi que la perception même de la réalité. L’Union européenne se distingue par une démarche de régulation soucieuse de garantir l’équilibre entre les avancées technologiques et la protection des droits fondamentaux. Cette philosophie transparaît dans des initiatives telles que le RGPD, l’IA Act et le Digital Act qui servent de fondement à une approche éthique de l’IA en insistant sur la transparence et la traçabilité des traitements automatisés en évitant de reproduire les dérives du capitalisme de surveillance. L’Europe propose un modèle apte à inspirer d’autres régions du monde et à instaurer un débat global sur les normes internationales dans lequel la responsabilité algorithmique la gouvernance partagée et la pluralité des intelligences se substituent à une logique purement marchande.

Pour ce faire, l’UE doit surmonter plusieurs obstacles pour faire émerger de véritables champions de l’IA car la fragmentation administrative et l’hétérogénéité des investissements empêchent la mise en œuvre d’initiatives d’envergure visant à consolider la recherche et la commercialisation de solutions novatrices. L’harmonisation des cadres législatifs et l’encouragement de la mobilité des chercheurs constituent des leviers indispensables pour stimuler l’excellence académique et favoriser l’émergence d’écosystèmes capables de rivaliser avec les géants internationaux. La formation continue et la sensibilisation des décideurs politiques représentent un enjeu de premier ordre car l’IA ne saurait pleinement se déployer sans une volonté politique forte apte à fédérer les ressources nécessaires à la réalisation de projets structurants à l’échelle européenne. Pour y parvenir il convient de mettre en place des mécanismes de financement robustes pan européens, d’introduire des dispositifs de renforcement des compétences et de promouvoir une collaboration transfrontalière qui implique aussi bien les grandes entreprises que les petites et moyennes structures et les start up à fort potentiel afin de booster la dynamique d’innovation sur tout le continent. Cette démarche s’articule aisément avec une ambition de rayonnement international. L’Europe souhaite se positionner en chef de file d’un modèle d’IA responsable et inclusif en défendant des standards qui allient performance technique sécurité juridique et respect de l’autonomie individuelle en s’alliant à d’autres nations soucieuses de promouvoir une IA de confiance. L’UE peut dessiner une voie alternative aux solutions adoptées par les puissances hégémoniques et contribuer à l’émergence d’un cadre global encourageant la transparence, la protection des données et le partage éthique des bénéfices générés par l’IA.

Faire émerger un leadership européen en matière d’IA requiert une action concertée mobilisant à la fois le potentiel académique, la vitalité industrielle, l’ingéniosité entrepreneuriale et d’important financements tout en maintenant un dialogue permanent avec les différentes parties prenantes qu’il s’agisse des institutions publiques des opérateurs privés ou de la société civile dans son ensemble. Cette approche répond à la nécessité de forger une identité européenne de l’innovation qui saura concilier compétitivité et valeurs humaines dans la durée et incarner une alternative crédible face aux logiques purement marchandes ou centralisées afin de construire un futur durable et équitable . où l’intelligence artificielle se révèle non pas comme une simple technologie de pointe mais comme un véritable facteur d’émancipation et de progrès collectif.

Pour y arriver, il faut une Europe intégrée !

L’Union européenne a su poser les bases d’un marché unique, facilitant la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes. Mais face à la fragmentation persistante des initiatives nationales, il est impératif de renforcer cette intégration pour créer un environnement propice à l’innovation de rupture avec une mutualisation réelle des ressources (harmonisation des politiques publiques et mutualisation des investissements en recherche et développement) et plus de synergie entre les Etats membres (la coopération transfrontalière permet de combiner les compétences et les expertises ce qui donnera naissance à des écosystèmes d’innovation capables de rivaliser à l’échelle mondiale). Alors que les modèles américains privilégient la rapidité et que le modèle chinois mise sur une intégration étatique massive, l’Europe dispose d’un atout majeur : une vision à long terme qui allie compétitivité et respect des droits fondamentaux. En intégrant davantage nos économies, nous pouvons non seulement accélérer la transition numérique, mais aussi faire émerger des champions capables de porter haut nos valeurs.

Pour éviter les dérives et assurer que l’IA serve l’intérêt commun, il est indispensable d’établir des normes internationales inspirées de nos valeurs européennes. Un environnement réglementaire clair et harmonisé favorise non seulement la compétitivité, mais rassure également les citoyens quant à l’usage de leurs données et à la protection de leurs droits. L’éthique n’est pas incompatible avec l’innovation. Au contraire, elle permet d’instaurer une confiance durable entre les utilisateurs et les technologies, ouvrant la voie à une adoption massive de solutions intelligentes.

L’Europe dispose d’un modèle unique qui conjugue compétitivité et éthique. Ce modèle peut devenir une référence mondiale à condition évidemment qu’elle réussisse à faire éclore des champions qui deviendront des références et des alternatives aux modèles hégémoniques actuels

Il n’y a plus qu’à s’y mettre mais pour cela il faut du courage politique car L’UE est souvent stigmatisée comme étant la source de tous nos maux alors qu’elle est la seule solution d’arrêt de notre vassalisation aux entreprises américaines. Que voulons-nous ?


Le lien entre les datacenters, l’eau et l’énergie

Intéressons-nous à un élément de l’arrière-boutique technologique à savoir les datacenters. Nos données, nos applications et disons le franchement, une bonne partie de notre vie reposent sur ces infrastructures. Et si le sujet vous paraît un brin abstrait, voici la réalité : selon les estimations les datacenters consommeront entre 2% et 4% de l’énergie mondiale en 2025. Reste que ce chiffre ne veut pas dire grand-chose et cache d’immenses disparités selon les régions. Le ministère de l’énergie américain anticipe que la consommation énergétique des data centers US pourrait représenter jusqu’à 12 % de l’approvisionnement énergétique total des États-Unis d’ici 2030. En 2024, en Irlande, les centres de données consomment environ 21 % de l’électricité nationale, et en Virginie, ils représentent 26 % de la demande énergétique de l’État.

L’eau est tout aussi indispensable à leur bon fonctionnement notamment pour le refroidissement des serveurs. Dans certains pays, des études estiment que la consommation d’eau des datacenters peut représenter plusieurs centaines de milliers de mètres cubes par jour. Aux États-Unis, les datacenters auraient utilisé chaque année environ 626 milliards de litres d’eau en 2020 (chiffres estimés par l’Université de Berkeley). C’est comme remplir plus de 250 000 piscines olympiques ! Et le plus préoccupant est que cette consommation pourrait doubler d’ici 2040 sans rupture technologique.

Face à cette consommation gigantesque, deux questions se posent :

  1. Comment rendre ces infrastructures plus efficaces ?

  2. Et comment limiter leur impact sur la ressource en eau et l’énergie ?

De nombreuses pistes voient le jour. D’abord, le recours aux énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique), déjà mis en avant par certains géants du numérique, permet de verdir la fourniture d’électricité. Ensuite, des techniques de refroidissement innovantes comme le free cooling, immersion cooling, air cooling optimisé réduisent la consommation d’eau. Enfin, il devient stratégique d’installer les datacenters dans des zones où la température moyenne est plus basse, pour limiter le recours à des climatiseurs énergivores. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains opérateurs s’implantent en Scandinavie : l’air ambiant y est plus frais, et les infrastructures peuvent souvent bénéficier d’une énergie d’origine renouvelable. D’autres pensent à l’espace de façon à limiter l’impact sur l’entropie terrestre.

Dans cet environnement qui évolue à une vitesse folle, repenser l’impact environnemental des datacenters doit être considéré comme une priorité et aussi comme un levier d’innovation :

  • Recyclage de la chaleur : Les datacenters peuvent chauffer des bâtiments voisins ou alimenter des réseaux de chaleur urbains.

  • Optimisation des serveurs : La virtualisation et le cloud distribué permettent une meilleure utilisation de la puissance de calcul.

  • Data management : Mieux gérer la quantité de données stockées et transférées, c’est réduire la consommation d’énergie, et accessoirement… les factures.

Ce graphique traduit la transition vers des systèmes de plus en plus généralistes (multidomaines) et une adoption massive de techniques de deep learning exigeant d’énormes corpus d’entraînement. La rapide augmentation du volume de données d’entraînement et la diversification des domaines d’IA abordés expliquent l’explosion des consommations énergétiques des datacenters dédiés à l’IA.

Vous l’aurez compris, installer de nouveaux datacenters n’est possible qu’à condition de disposer de ressources énergétiques suffisantes d’où le “Drill, drill, drill” de Donald Trump. Il est fort probable que nous soyons contraints dès 2017 par une insuffisance de production électrique conduisant à de nécessaires arbitrages entre les usages et une augmentation substantielle des prix. C’est une des raisons qui poussent les grands opérateurs de cloud comme Microsoft, Amazon et Google à devenir énergéticien. En Europe, en 2023, seul l’Espagne, la République Tchèque, la Norvège et la France sont en excédant de production. Cela veut dire que ces pays pourraient accueillir des datacenters mais au détriment des pays importateurs.

En 2024, la France a battu son record de surproduction avec un solde positif qui a conduit à 89 TWh d’exportation. C’est une condition indispensable à l’accueil de nouveaux datacenters dont l’écosystème financé par les Emirats Arabes Unis à hauteur de 40 à 60 milliards d’euros. La France a les moyens énergétique d’en accueillir d’autres sans bouleversement national mais avec des dégâts collatéraux pour d’autres pays européens importateurs.

Pour rappel, le pays le plus exportateur d’électricité au monde est le Canada dont le marché est les Etats-Unis … Pas d’augmentation de taxe prévue en la matière, étrange, …

C’est vrai, nos datacenters sont à la fois gourmands en eau et en énergie, et il est urgent d’agir. Mais plus qu’un obstacle, c’est une opportunité de repenser en profondeur nos pratiques pour aligner transformation numérique et sobriété écologique. Et si les chiffres évoqués sont impressionnants, ils sont aussi le signe que le monde du numérique ne cesse de grandir, offrant toujours plus d’innovations, de services et de potentiels. La question n’est plus de savoir si on doit le faire, mais comment on va réussir à concilier besoins technologiques et impératifs environnementaux. Car comme toujours, « mieux vaut s’occuper du changement avant qu’il ne s’occupe de nous »… et dans ce cas précis, il s’agit encore plus de préserver la Planète que notre futur numérique.


Bonnes métamorphoses et à la semaine prochaine.

Stéphane

Métamorphoses

Par Stéphane Amarsy

Stéphane est un entrepreneur visionnaire et un pionnier dans l'intersection de l'intelligence artificielle et de la transformation organisationnelle / sociétale. Fondateur de The Next Mind, il est guidé par une philosophie simple, mais percutante : "Mieux vaut s'occuper du changement avant qu'il ne s'occupe de vous !"

Sa trajectoire professionnelle, marquée par la création d'Inbox, devenue plus tard D-AIM en changeant complétement de business model, des levées de fonds, la fusion avec Splio, et l'élaboration du concept disruptif d'Individuation Marketing, sert de fondation solide à sa nouvelle entreprise. The Next Mind est le fruit de décennies d'expérience dans l'accompagnement de plus de 400 entreprises à travers plus de 30 pays dans leur transformation digitale / data / IA et organisationnelle.

Auteur du livre ​​"Mon Directeur Marketing sera un algorithme"​​, qui est une description de la société qu'il a projetée en 2017, auteurs de nombreuses tribunes, conférencier et intervenant dans plusieurs universités et écoles, il ne se contente pas de prêcher la transformation, il l'incarne. Chaque expérience proposée par Stéphane est inspirée entre autres par son vécu d'entrepreneur. Il pousse à affronter les réalités d'un monde en perpétuels changements. Stéphane est convaincu que la prise de conscience n'est que la première étape ; ce qui compte vraiment, c'est la capacité à agir et à s'adapter.

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